À propos

Face à l’urgence et à l’ampleur du gâchis en matière de choix et de stratégies énergétiques au Québec ces dernières années, où l’incohérence du gouvernement actuel n’a d’égal que l’irresponsabilité dont il fait preuve, des groupes environnementaux s’allient pour faire contrepoids.

Mission : Assurer une veille stratégique permanente sur les questions d’énergie au Québec tant au niveau écologique, économique et sociologique en plus de faciliter la mise en commun d’expertises et de ressources sur les questions de l’énergie au Québec.

Les groupes partenaires du Mouvement Vigilance Énergie confirmés : Attention Fragile, AQLPA, Centre Québécois du droit de l’environnement, Eau Secours!, Énergie alternative, Fondation Rivières, Greenpeace Québec, MCN21, Mouvement au courant, Mouvement Sortir le Québec du Nucléaire, Nature Québec, Regroupement citoyen «Mobilisation Gaz de Schiste», Réseau Québécois des groupes écologistes, et STOP.

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3 Réponses

  1. Suite à l’échec pitoyable des gouvernements à apporter une solution politique à la crise climatique lors de la conférence de Copenhague de décembre 2009, nous devons travailler ensemble pour engager des actions afin de défendre la justice climatique ; un combat qui permet de relier l’ensemble des luttes rejetant les marchés néolibéraux et le modèle capitaliste, principal destructeur de l’équilibre planétaire.

    septembre 16, 2010 à 3:20

  2. Rolande Pinard

    Bonjour,

    Au sujet des gaz de schiste, je viens de lire dans le Devoir que la région de Lotbinière fut la première région à voir débarquer une compagnie gazière (Talisman) en 2008 (article de Isabelle Porter, « Gaz de schiste. Lotbinière est partagée », Le Devoir, 21 septembre 2010). C’est aussi en 2008 que nous avons eu la surprise de voir un chantier illuminé, de l’autre côté de la rivière Nicolet, à la Visitation de Yamaska, dans le rang St-Pierre. Au printemps 2009, le forage d’exploration a été refermé, en attendant on ne sait pas quoi.

    Il doit y avoir beaucoup de forages exploratoires qui ont été faits dans des endroits isolés comme celui-ci, que personne ne connaît et dont personne ne parle. Il faudrait pouvoir en faire la liste. Est-ce possible?

    Rolande Pinard

    septembre 21, 2010 à 10:07

  3. Le documentaire « BURNING WATER/L’EAU BRÛLE  » examine l’impact négatif des forages gaziers sur l’eau potable

    COMMUNIQUÉ
    Pour diffusion immédiate

    Montréal, le 27 septembre 2010- Depuis plusieurs semaines, le gaz de schiste est au cœur de notre actualité et plusieurs groupes craignent les effets de l’exploration et l’exploitation de cette énergie sur l’environnement. Alors que le Québec s’interroge sur l’utilisation de ces gaz, le Cinéma du Parc présente en première montréalaise dès le 2 octobre prochain Burning Water/L’eau brûle, un documentaire filmé en Alberta, l’un des tout premiers à parler de l’impact négatif des forages gaziers sur l’eau potable.

    BURNING WATER: l’histoire vécue de Fiona et Peter Lauridsen

    À Rosebud, au nord-est de Calgary, la société canadienne EnCana exploite du gaz de houille au grand dam de plusieurs propriétaires terriens, dont Fiona et Peter Lauridsen. Ces dernières années, des plates-formes minières poussent un peu partout dans la vallée.

    En 2005, Fiona remarque des choses étranges à propos de l’eau qu’elle utilise pour boire, se laver et opérer sa ferme. L’eau est pleine de globules en effervescence et elle peut s’enflammer avec une simple allumette ! Les analyses de son puits d’eau révèlent des niveaux élevés de produits chimiques comme ceux utilisés dans les fluides de forage. Fiona soupçonne que la contamination de l’aquifère qui nourrit son puits est causée par le processus de fracturation hydraulique – une technique pour extraire le gaz naturel du sol qui utilise fréquemment des produits chimiques. Fiona se lance dans une lutte ardue pour exposer la vérité derrière le phénomène troublant qui contamine l’eau de Rosebud. Mais personne ne veut l’écouter ! EnCana refuse d’admettre sa part de responsabilité. Sa communauté refuse carrément d’en parler par peur de nuire à leur industrie touristique et le ministère de l’énergie d’Alberta l’accuse d’avoir mal entretenu son puits. La vie paisible de Fiona est complètement chavirée. Sans eau potable, elle ne peut plus nourrir son bétail sur sa ferme et la santé de sa famille est en péril. Fiona se questionne sur son avenir au sein de la communauté de Rosebud.

    Il est à noter que le procédé utilisé pour l’exploitation des gisements de schiste au Québec ou des gisement de charbon en Alberta est exactement le même: la fracturation hydraulique. Les conséquences possibles, comme la contamination des nappes phréatiques ou des puits, sont les mêmes. La seule différence est le type de roche. Au Québec, on effectue des forages dans le schiste alors qu’en Alberta on extrait le gaz des gisements de charbon.

    Au Cinéma du Parc – Dès le 2 octobre
    BURNING WATER
    Canada. 2010. Réalisé par Cameron Esler et Tadzio Richards. Projection numérique. 45 min.
    Version originale anglaise avec sous-titres français
    Distributeur : Bunbury Films Inc.
    Bande annonce: http://www.bunburyfilms.com/fr/films/trailer/doc/bw.html

    Contact / Cinéma du Parc: Stéphane Burelle | Tél. : 514-281-5199 | stephane.burelle@cinemaduparc.com

    septembre 27, 2010 à 12:52

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